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11 juin 2009 4 11 /06 /juin /2009 12:11


Je vis dans un monde rose et bleu.

Un monde dans lequel on se respecte

où on ne ment pas

où les gens s’aiment pour la vie

où personne ne trompe son conjoint

où les couples ne se séparent pas

ou alors en harmonie, pour se donner à chacun la chance d’une 2ème vie aussi belle que la 1ère

où les enfants se font à deux, et d’un commun accord

où on ne torture pas, on ne tue pas…

 

Et oui, Mesdames zé Messieurs, applaudissez la Championne du Monde de Cucul-la-Praline !

 

Pourtant bien sûr je sais que certaines personnes font des choses terribles. Mais des inconnus. Et quand ça arrive tout près, je tombe des nues –NON ce n’est pas possible !! Pas lui/elle ?? -  puis je trouve illico des circonstances atténuantes, les bonnes raisons pour accepter, de toutes façons je ne me sens pas le droit de juger, je n’ai que l’envie de comprendre, et de continuer à aimer comme avant.

 

Très Notre-Père comme attitude non ? Pardonnez-nous nos offenses comme nous pardonnons aussi à ceux qui nous ont offensés. Comme vous pouvez le constater, toute athée que je suis, je suis imprégnée de bonne culture judéo-chrétienne !

 

A me raccrocher à l’idée que le plus important c’est le respect, à faire d’office entièrement confiance à tous ceux que je croise, à aimer par défaut, je suis la bonne poire de service. Bah, ma naïveté fait ma fraîcheur! Et puis quelle est l’alternative ? Etre agressive, méfiante, aigrie? Bof, hein?

 

Cela dit on peut être gentil-gentille sans être faible. On peut décider de se battre pour ça même. Rester ceux qui ne pense pas à mal mais qui ne se laisse pas marcher sur les pieds quand ils rencontrent des vilains. Garder la tête haute face à l’adversité, la mesquinerie, la méchanceté. Je pense toujours qu’être humain c’est lutter contre les bas instincts naturels de l’homme : égoïsme, xénophobie, racisme, … Opposer la raison à tous ces mécanismes d’auto-défense animaux.

 

Je vis dans un monde rose et bleu, et je me prends des claques venus du monde gris et noir, celui où tout n’est pas parfait. J’en sors à chaque fois éberluée et meurtrie, mais tant pis, je reste là, chez les doux naïfs, les optimistes forcenés, le Gang des Bisounours.

 

Je vieillis, je ne change pas. Ou si, un peu quand même : j’arrête de tendre l’autre joue.

 

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9 mars 2009 1 09 /03 /mars /2009 18:50

Suite au crash de mon pc du boulot il y a quelques mois, j’ai en main un tout « nouveau » portable. Nouveau au sens que nous avons été présentés il y a peu mais étant donné son n° de modèle et les étiquettes arrachées dessus, il a clairement eu une vie avant moi.

 

Décidée à lui donner tout de même le bénéfice du doute –ne pas faire de jeunisme !- je l’emmène avec moi pour un petit voyage d’affaires en amoureux.

 

Enfin pas tout à fait que tous les 2 : ayant été identifiée par ma société comme travaillant sur de sujets hautement stratégiques dont les résultats sont convoités par des hordes de concurrents près à tout pour me les voler, j’ai été dotée une merveille de technologie appelée e-token. Vu de l’extérieur ça se présente sous la forme d’une clé USB. Le machin crypte toutes les données de votre pc et après vous ne pouvez plus accéder à rien sans ladite clé plantée dans un port du pc et le bon mot de passe à entrer à peu près toutes les minutes. Ce qui en gros n’empêchera personne de voler quoi que ce soit vu que mon produit tout le monde s’en fout, mais qui par contre n’empêche de bosser quand j’ai le malheur d’oublier ladite clé à la maison.

 

Bref, nous voici partis tous les 3, le pc la clé et moi, en mission au Cameroun.

 

1er jour de mission j’allume mon nouvel ami, je lui laisse ses 10 bonnes minutes pour booter (c’est que je suis patiente), j’entre mon login et mot de passe, et j’attends… Impossible de se connecter. J’ai juste un joli écran gris perle, qui, pourtant choisi par mes soins à la base, fini par m’énerver grave, et encore plus au bout d’une quinzaine de tentatives de connexions, en essayant avec et sans le réseau, avec et sans la clé PKI…

 

Nada.

 

Je finis par comprendre que ça ne marche pas parce que… je ne suis pas déclarée comme utilisateur de mon propre PC !! Donc en gros, j’ai un PC portable, mais je ne peux l’utiliser que connectée à mon bureau. Super.

 

Appel au support (très économique, soit dit en passant, l’appel de 2 heures entre un mobile au Cameroun et un numéro surtaxé en France). Je tombe sur un neuneu –pourtant ils sont souvent gentils et compétents nos amis les supporteurs de l’informatique, mais là non.

 

Le gars répète 4 fois qu’il n’arrive pas à se connecter à mon pc à distance alors que j’ai bien expliqué que :

1-     je ne suis même pas loguée

2-     je ne suis connectée à aucun réseau

3-     même si je l’étais ce ne serait pas directement sur mon réseau habituel vu que je suis au Cameroun

en fait il croyait que Cameroun était une ville ou une région française et il me répétait « mais il y a bien des locaux FT quelque part où vous êtes non ? »…

 

Je finis par réussir à lui soutirer le login et password administrateur pour régler ça moi-même. Je crée un nouveau profil local.

 

Je suis un peu énervée mais je me dis que je vais enfin pouvoir bosser, histoire de rentabiliser le temps que je passe là-bas.

 

Je me connecte avec mon nouveau profil. Le système me demande ma clé e-token et son code. « Code erroné » que ça me dit. Je vérifie que la touche Majuscules n’est pas activée, je retape en faisant bien attention : « code erroné »…

Argh… Je suis sûre de mon code, vu que ce #&@!# de soft me le demande 20 fois par jour. Pas le choix je retape le code : « Code Erroné 3 fois, clé bloquée »

 

NNNNOOOOOOOOOONNNNNN !!!!!!!!

 

Et voilà comment se retrouver en mission en Afrique avec plus aucun accès à son PC…

 

Je tente des moyens de me connecter, même sans aucun droit sauf celui de me faire insulter à chaque clic que soit disant j’essayerai de violer l’espace disque d’un pc pas à moi et ultraconfidentiel.

 

Et là je comprends pourquoi j’ai bloqué la clé : le nouveau profil que j’avais créé avait par défaut son clavier en Qwerty…  Ce qui ne pouvait pas du tout se voir de la page d’accueil login.

 

Tout a été bien qui a bien fini, j’ai passé 3 jours à travailler sur les applications de mon pc en cliquant sur « f*ck » dès qu’il me demandait d’insérer la clé (tous les 3 clics environ), en me faisant envoyer les docs dont j’avais besoin sur le mail d’un collègue, et les mettant sur une clé USB puis les passant sur mon PC, ce qui optimise le temps de travail n’est-ce pas, et mis 5 jours à faire réinitialiser ma clé une fois rentrée à Paris.

 

Vive la sécurité informatique.

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4 décembre 2008 4 04 /12 /décembre /2008 16:10
Ces derniers temps, je profite de Facebook pour retrouver des tas de copains-d'avant.
 
On commence par se faire repérer par un ex codétenu de la 4ème9 du Lycée Machin, et de fil en aiguille, à fouiller les zamidamis, on retrouve toute la 4ème 9, puis la 6ème 4, etc...
C'est cool, on se fait des "waouh c'est trop marrant de se retrouver là!" et puis voilà, on n'a rien à se raconter mais c'est cool, ouais, c'est ça, trop d'la balle, un truc de jeunes quoi.
 
Parfois on va jusqu'à se VOIR. En vrai, si si. Passer quelques heures dans une brasserie à se faire la liste des "Tu te souviens de Bidule? Et bien il devient ça ou ci". Réponse au choix "Ah bon?" ou "sétékisuilà?".
 
Il se trouve que je suis victime d'un pseudo-Alzheimer précoce assez developpé, qui me fait jusqu'à rappeler le midi un collègue que j'ai déjà appelé le matin pour lui poser la même question sans le moindre souvenir de l'avoir déjà eu au téléphone, en tout cas pas depuis un mois. Le corrolaire étant que je me rappelle bien tous les noms et prénoms de mes petits camarades de classe, de la maternelle au Bac.
Donc je suis très forte au jeu de reconstitution de la liste des élèves de la photo de classe publiée par un soigneux ancien sur ledit Facebook.
Prise dans le jeu, je ne me contente pas de les reconnaitre, mais aussi, parfois, je les contacte.
 
Ainsi, je retrouve une fille que j'aimais bien, toute contente, je fouille un peu son profil, je découvre qu'elle vit de son blog (un site spécialisé dans le maquillage), je me ballade dans ledit blog, puis je lui écris. Un beau message assez long, tout plein de joie de la retrouver, où je lui montre que je me suis interessée à son univers, et assorti d'une invitation à être amies.
Réponse: "Super, merci." dans un message, et un refus à ma Friend Request.
:-(
Bon ça peut arriver, c'est vrai que c'est un peu intrusif tout ça mais quand on vit sur le net et qu'on a un profil Facebook public, on est a priori ouverte à ce type de contacts. Un peu dépitée, je me résigne à ne plus être copine avec elle, il faut dire aussi qu'elle ne m'a pas manquée plus que ça depuis les 20 ans et 5 mois qu'on ne s'est pas vues.
 
Je raconte l'anecdote à une autre amie d'enfance - une vraie de la vraie vie celle-ci, même pas inscrite sur Facebook. J'insiste sur ma surprise, on a quand même été 5 ans dans la même classe, j'évoque les souvenirs émouvants que j'ai avec elle, chez elle à se maquiller, chez moi à écouter de la musique, tout ça. Mon amie fronce les sourcils pendant tout le récit puis me sort: "pas étonant qu'elle te renvoie dans tes 22, vous ne pouviez pas vous voir!! A la fin vous aviez des poussées de meurtre rien que de vous croiser".
 
....
 
Ah bon.
C'était pour ça alors!
Ben oui, suffisait de s'en souvenir!
 
Ainsi, un grand merci à Mr Alzheimer, qui me laisse tous les souvenirs heureux et efface les mauvais :-)
 
J'ai fini par ré-écrire à mon ennemi de lycée, pour m'excuser de l'avoir dérangée, et lui signifier ma haine éternelle.
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8 septembre 2008 1 08 /09 /septembre /2008 23:44

Dans la Quête du Prince Charmant, noble cause avouée ou non commune à toute célib de tout âge, j'ai coutume de dire, selon le bon vieil adage « y'a pas d'mal à s'faire du bien », qu'il n'est pas interdit de se taper les Chevaliers, voire les valets, palefreniers ou tout mâle qui fait envie sur le chemin, en attendant que l'autre ramène sa fraise.

Seulement voilà, j'observe (et je vis un peu aussi!) et je me pose la question: ces 2 activités en sont-elles vraiment 2?

Sont-ce des occupations bien distinctes, comme aller au ciné et faire de la natation, qu'on n'aurait pas l'idée de pratiquer en simultané?

Ou le sport en chambre est-il à la recherche de Mr Right ce que la barre est à la
Danse, partie intégrante de l'activité, un entrainement indispensable, voire le seul moyen d'y arriver?

Vous me direz, avant de passer une Vie avec l'Homme, il faut bien commencer par passer une Nuit.

 

Certes.

 

Mais la différence entre la Première Nuit avec l'Être Aimé et la partie de jambes en l'air avec Johnny-beau-gosse, c'est la nature du mâle impliqué: Johnny-machin, on ne pourra rien en faire, à part un objet sexuel, ou à la rigueur un compagnon de beuverie. Et on le sait à la première œillade.

 

On est arrivée à cette fête toute pimpante, avec une furieuse envie de sxxe, et la proie qu'on a identifié en quelques minutes de prédation le sait, le sent. S'il se laisse chasser, c'est qu'il a la même envie. C'est animal, ce sont nos phéromones en pleine action. Une fois l'envie passée suite à consommation de ladite proie (et vice-versa), quelle chance reste-t-il que celui qui ronfle à vos côtés (ou qui est rentré chez lui pour vous laisser dormir dans le meilleur des cas) et que vous ne connaissez au final ni d'Eve ni d'Adam, soit un homme pour la vie?

 

Voilà, la distinction majeure repose dans le choix du partenaire, et surtout dans l'approche de la Bête. Un homme pour toujours, ou presque (disons quelques mois, ça s'approche déjà assez bien de l'éternité pour ma part), ça ne se cherche pas comme un toy boy.

 

Et même si on finit dès la première fois par une nuit torride entre ses bras/jambes/lévres, l'état d'esprit dans lequel on est à son approche est différente. On est intéressée par LUI, et pas que par ses yeux/fesses/pieds. On a envie de le connaître, on partage des trucs - et pas que des fluides corporels.

 

Bien sûr, là où ça se corse, c'est que dans le cas de l'Amour, les phéromones deviennent folles et ne sont pas du tout aussi utiles que lors qu'elles émettent un doux parfum d'envie de luxure, identifiable les yeux fermés par la grande majorité des mâles humains.

Dans mon cas elles brouillent mon cortex qui génèrent aléatoirement les messages suivants:

 

·         fuis, il ne voudra jamais de toi ce mec merveilleux, arrête de rêver

·         c'est bon, c'est Lui, c'est le coup de foudre réciproque, on va vieillir ensemble

 

Dans le cas du 1er message, ça marche bien, je tremble de peur de me prendre mon râteau, ce qui ne tarde pas à arriver, et justifie mon envie première de fuir.

Dans le second cas, je ne prends même pas la peine de me mettre en valeur, puisque c'est du tout cuit, et en plus le mec panique de me voir si accro alors qu'on ne se connait que depuis 3 heures, et il prend ses jambes à son cou, me laissant interdite et désespérée. Prête à générer le 1er message à la prochaine rencontre.

 

Bref, nous pouvons en conclure que les 2 activités étudiées ici sont différentes, et ce dès le 1er regard. Et que celle de s'envoyer en l'air est bien plus facile que celle de chercher l'Âmour. Ce qui amène certaines flemmardes à se demander à chaque plan Q si elles n'auraient pas meilleurs temps de transformer le gars – qui en plus a l'avantage d'avoir prouvé ses talents à l'horizontale – en Prince Charmant plutôt que de s'emmerder à aller en chercher un autre. Ben oui, mais non. Revoir à ce sujet l'épisode de Sex & the City où Charlotte rencontre la meilleure « langue » de Manhattan et essaie de se le garder comme fiancé...


Pour se retrouver dans les bras d'un homme qu'on aime (et si possible qui vous aime aussi mais là je sens que j'en demande trop), il faut avoir:

 

- la patate pour sortir de son canapé rencontrer des gens

- de la chance pour tomber sur un qui va bien

- être dans son assiette ce jour-là pour que vous ne lui tourniez pas le dos en bougonnant qu'il vous faut un autre verre d'un truc alcoolisé

- que lui soit dans son assiette ce jour là pour les mêmes raisons mais à l'envers

- une bonne dose de rêve pour oser y croire

- et, pour commencer, un nuit dans ses bras...


C'est pas gagné, je vous le dis.


Je vais aller me taper un jeunôt aux yeux bleux plutôt.


Spéciale dédicace à ma copine Material Girl, nos discussions sur le sujet ayant largement inspiré ce post.

 

 

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18 juillet 2008 5 18 /07 /juillet /2008 17:11
Or, donc, je m'apprétais à faire un petit aller-boulot-retour au Vietnam histoire de montrer à l'opérateur local comme on est trop forts au technocentre d'orange, et accessoirement faire la potiche, un double rôle qui me sied à merveille.
 
Une mission de base pour un salarié d'une entreprise internationale qui gère ça au quotidien.
 
Pour ceci, 3 actions simples à mener:
 
- commander un billet d'avion
- faire faire un visa
- réserver un hotel
 
 
I - Le Visa
 
C'est trop beau, France Telecom sous-traite les demandes de visas à une unique société, yaka tout leur balancer et hop! vous avez un visa.
 
Je m'y prends donc à mon retour de vacances parce qu'avant j'étais justement partie avec mon passeport, soit le 29 avril, pour avoir un visa avant le 14 mai. Sachant qu'il faut 5j pour un visa touristique, 3j pour un visa business, cool.
 
Mais c'est sans compter:
- que l'agence en question fait tous les ponts, donc est fermée les 1, 2, 3, 4, 8, 9, 10, 11 et 12 mai.
- que eux mettent 10 jours à obtenir le visa touristique parce qu'ils les font faire par paquet de 20
- que pour avoir le visa en 3 jours il faut un dossier comportant 75 pièces qu'il faudra avoir patiemment recueillies les 2 mois précédents
- qu'ils m'ont fait traverser tout Paris un midi entre 2 réunions pour que je puisse régler le problème en live, et qu'arrivée là ils m'informent que c'est la pause déjeuner et qu'il est hors de question de m'adresser la parole avant 14h. Et ensuite pour me dire que c'est IMPOSSIBLE que je parte au Vietnam le 14 qu'ils ne peuvent rien pour moi.
 
Youpi.
 
Je ne me démonte pas pour autant: j'avais lu sur le net qu'il y avait un moyen d'avoir un visa à l'arrivée si on a une invitation de la part d'une société locale dûment validée par le Ministère des Affaire Etrangères vietnamien. Ce qui permet de balancer le travail aux contacts locaux et se libérer du joug de notre sous-traitant-monopolistique-inefficace.
Je contacte donc une personne de FT Hanoi, qui me répond... que c'est déjà fait, elle avait tout préparé déjà AVANT mes vacances, la lettre du Ministère devrait être dans ma boite aux lettres!
En effet, elle y était. Enfin dans la boite Spams parce que FT catalogue ses propres filiales comme des pollueurs...
 
Bon ça, c'est fait.
 
Je noterai juste qu'à l'arrivée, les douanes m'ont réclamé $50 pour ce service, et comme je n'avais pas de dollars, ils ont été trop sympas et ont accepté à titre exceptionnel que je leur paye en euros: 50€ en l'occurence. Sans aucune trace sur la facture de ce taux de change avantageux. 
 
 
II - Le Billet
 
A priori, notre société a tout prévu, y'a des self-outils pour tout, y'aka aller dans l'intranet et clic-clic-clic.
 
Donc, trop facile, je rentre dans l'outil:
- aller le 13 mai pour être à la réunion le 14 au matin
- retour samedi soir
 
En principe, on est sensés avoir la validation du chef, recevoir des propositions de trajet, choisir la moins chère, entrer son n° dans l'outil, revalider, bref pas cher vu notre salaire-horaire et fastoche en ces week-ends longs, où tout le monde est en congés, le chef qui doit valider comme les employés de l'agence, voire le salarié qui doit reclqiuer 10 fois dans l'appli.
 
Petit miracle, ces gens pensent à tout, et afin d'éviter les ratages de ponts de mai, ils ne me proposent rien, ne font rien valider au chef, et m'envoient d'office mon billet électronique. Trop bien, j'atterris 4 heures avant la réunion, pile le temps de passer à l'hotel poser le sac et me doucher.

Le lundi soir, j'imprime mon billet électronique pour le mardi matin... et là je vois avec horreur que le billet était en fait pour le LUNDI MATIN! Soit 48h avant la réunion, donc carrément tôt et en plein jour férié.

Bref, j'appelle l'agence et là on m'informe que c'est parce qu'il n'y a pas d'avion le mardi. Après maintes recherche et un prix explosant tous les plafonds autorisés, on trouve un vol avec 2 escales qui me fera arriver pile poil 20mn en retard à la réunion. Ouf.

Sauf que l'agence de la nuit n'a pas les droits pour émettre des billets plus chers, et que l'agence du jour ouvre pile à l'heure du départ dudit vol!!! Le matin de partir je n'ai donc toujours pas de billet.

Je suis donc allée à l'aéroport et téléphone en main face au comptoir d'enregistrement j'ai fait valider le billet à la minute d'embarquer, du voyage avec suspense, quasi un James Bond.

Je passe la galère du taxi (le n° de FT prioritaire pourtant, qui 3 heures après ma demande de taxi immédiat m'appelait encore toutes les 10mn pour me dire qu'ils cherchaient encore une voiture!!!), et l'enfer de l'aéroport de Francfort où il est IMPOSSIBLE d'obtenir sa carte d'embarquement (2 heures d'errance dans cet aéroport titanesque, repassée 10 fois au même endroit, demandé des infos à 12 personnes...)...

Or, donc, il reste un petit détail là: le billet de retour.

On avait pourtant tout bien fait, et voilà que l'agence m'appelle pour dire que ma réservation pourtant confirmée a été miraculeusement éjectée et que je ne peux rentrer que... Lundi!! Ou alors dimanche en changeant encore 3 fois... Je sens que je suis bien partie pour vivre à Hanoi...

 
III - L'Hotel
 
Parmi les merveilles technologiques de notre belle société, il y a un outil fabuleux qui permet de réserver son hotel parmi une liste d'établissements à prix préférentiels, dont on n'a aucun moyen de savoir où ils se trouvent par rapport à l'aéroport ou au bureau, à moins de passer 2 heures sur google maps à faire des études situationnelles comparatives.
 
C'est pour éviter d'avoir à utiliser ce logiciel qu'il FAUT garder un réseau de connaissances international étoffé.
Dans le cas présent, la magicienne vietnamienne qui m'avait préparé le visa a également réservé un hotel. Halleluiah, merci à elle.
Puisqu'elle habite à Hanoi, je lui fait totalement confiance.
 
J'habite donc un très bel hotel, avec fitness center, golf, piscine de 80m (!), spa, massages, ...
Mais à 40mn de taxi de tout point d'intérêt! Du centre ville et de chez le client en particulier.
D'ailleurs, mes 2 compagnons de mission ont changé d'hotel eux, et se sont logés dans la vieille ville, ils ont juste omis de me le dire. Bah, si je reste là encore quelques semaines avant d'obtenir un billet de retour, je changerai aussi.
 
Par ailleurs puisque je suis arrivée un jour plus tard que prévu, et que tous mes efforts pour contacter la réception de l'hotel avant mon départ se sont avérés infructeux, je dois payer la nuit manquée. J'essaie de m'en défendre, mais la réceptionniste n'en démord pas. Par contre en compensation, elle me surclasse: j'ai une merveille de chambre avec une vue sur la rivière, un immense lit et une belle salle de bain.
 
Tout ça pour tomber raide endormie dès que j'y mets un pied vu le décalage horaire, la réunion de toute une journée amorcée direct à la sortie de l'avion après une nuit blanche et les 35°C / 100% d'humidité ambiants.

Ceux qui voyagent connaissent bien cette super sensation que chouette, on est dans un autre pays, un autre monde, avec des choses à faire, à voir, mais tellement dans le coltar qu'on a tout juste la force de faire le boulot qu'on est venue faire, en luttant la moitié du temps contre l'attaque de sommeil, et on passe à côté de tout. Et que tout est un peu cotonneux, irréel, avec la langue différente, la température, l'ambiance des grands hotels... Bref, si vous ne voyez pas, allez voir Lost in Translation! :-)

Tout ça pour qu'à peine accoutumée on rentre, et qu'au retour tous les sédentaires jaloux nous assaillent de "alors, c'était bien les vacances?" 

 

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